La Maison de Mathias

Pour visualiser la maison de Mathias, il faudrait imaginer une maison fort agreable, laissee neuf ans sans aucune presence sauf celle d'animaux et d'insectes.
Completement close depuis le depart de Mathias, personne ne s'etait preoccupe de son entretin, Mathias fut d'ailleurs presque soulage de la voir encore debout.
Le jardin, aujourd'hui envahit par les ronces, etait jadis tres beau, vert avec de jolies fleurs et deux cerisiers.
La mere de Mathias adorait les fleurs de cerisier, et passait beaucoup de temps a jardiner, a s'occuper de ce jardin assez spacieux qui etait presque sa fierte.
Maintenant la maison faisait un peu ''tache'' dans ce quartier, car c'etait la seule vraiement sombre, toutes les autres resplendissaient...
Le lierre avait recouvert toute la maison, mais ce n'etait pas ce beau lierre vert, non, celui ci etait sombre, sale...
L'interieur de la maison se definissait en une cave spacieuse (-1), au rez de chaussee : un grand salon, une cuisine, une chambre et une salle de bain.
A l'etage : un bureau et 3 chambres.
La maison etait spacieuse pour un couple et leur enfant, certes, mais la chambre du bas etait en fait le territoire de Mathias : sa salle de jeu et d'experiences, et une chambre servait de chambre d'amis, elle etait d'ailleurs souvent occupee, car le pere de Mathias recevait souvent de nombreux ''amis'' qui etaient en fait des gens hauts places avec qui il travaillait.

Cette maison etait autrefois tres acceuillante, un vrai petit nid douillet, en aucun rapport avec la maison qui existe aujourd'hui.

(peut-etre prochainement une image)

Par ce bel apres-midi d'ete, Mathias entreprit de reouvrir entierement la maison et de profiter de la clemence du ciel pour enlever les ronces du jardin, pour cela il alla chercher les outils de sa mere dans la cave et de commencer par l'avant de la maison. Il en aurait certainement pour plusieurs jours, mais en allant assez vite, il devrait avoir fini le devant de sa maison bien avant que la nuit tombe. Du moins il l'esperait.
Il se mit donc a sa tache, meticuleusement, sectionnant toutes les branches a sa portee.
Mathias n'etait pas du genre a siffler en travaillant, il faisait osn boulot c'est tout, il n'y avait vraiment que le soleil pour eclairer son corps, mais son ame restait impenetrable.

(et revoilà la squatteuse )

Aël sortit sa tête de l'un des buissons du jardin. Oh oh! Voilà de la nouveauté! Elle qui avait trouvé cette maison laissée à l'abandon et exploré par curiosité voyait maintenant un inconnu prendre possession de l'endroit.
Elle fit une petite moue. Elle l'observait depuis son arrivée, se demandant sérieusement quand ce géneur allait partir pour qu'elle puisse aller prendre quelques choses restées intactes dans la vieille batisse. Elle même avait bien peu de choses et le vol était son quotidien... mais étais ce vraiment du vol dans une maison à l'abandon?
Elle leva les yeux vers le soleil cognant fort et se pelotonna à l'ombre du buisson, attendant que l'homme rentre pour pouvoir décamper en vitesse!

...Mais il n'allait pas decamper de sitot...
Une branche par ci, une branche par la, Mathias etait epuise, le tas de ronces etait plus enorme qu'il le pensait.
Sans compter cette desagreable impression d'etre observe...
Il leva la tete a mintes reprises mais ne voyant pas l'individu rodant dans le coin (coin !), il prefera se consacrer a sa tache et uniquement a sa tache.
Le soleil tappait tres fort et la sueur degoulinait de son front, mais il n'avait pas vraiment le choix, habiter une maison en ruine ? Tres peu pour lui, il preferait mettre la main a la pate pour rendre ce lieu aussi decent que possible.

Aël commençait à s'ennuyer sérieusement derrière son buisson. Cet homme là allait il jamais s'arrêter de travailler? Ce que c'était énervant d'être coincée derrière ce buisson à attendre que le temps passe! Elle secoua ses longs cheveux blanc avec mauvaise humeur, risquant à nouveau un coup d'oeil par dessus sa cachette improvisée.
Voyant que l'homme ne regardait pas trop dans sa direction, elle aggripa un cailloux non loin, le triturant un moment avant de le lancer à son opposée, espérant faire diversion avec cette ruse élémentaire et courir vers la sortie du jardin.
Elle c'était vraiment faite piéger comme une débutante et elle attendait que sa ruse -primitive mais pouvant marcher- lui fournisse une occasion de disparaitre.

Mathias leva la tete et regarda l'endroit ou il avat entendu le caillou tomber, il n'aimait pas vraiment ca : etre observe et entendre des choses bizarres. Un caillou, ca ne tombe pas seul...
Sur ses gardes et aussi par enervement il decida de ne pas y faire plus attention.
Toujours tout a sa tache, il souffla, retira son maillot et se remit a son trvail, il en avait vraiment marre, et se dit qu'il aurait mieux fait d'engager quelqu'un pour faire ca a sa place.
Il continua son labeur en se disant que finalement c'etait bien mieux que ce soit lui, car des imbeciles auraient pu profiter de la situation pour deteriorer le jardin encore plus.
Il soupira.

Aël commençait à en avoir plus qu'assez. Non seulement le gêneur lui barrait la route mais en plus il ne réagissait pas au jet du cailloux.
Ben, il était sourd ou quoi?
De plus en plus agacée, Aël tapota sur la terre à côté d'elle, sans bruit, s'ennuyant sérieusement. En plus le soleil brulant tapait dur sur sa peau très blanche qu'elle ne pouvait pas trop cacher dans l'ombre.
Râlant interieurement contre l'homme torse nu, mais devant reconnaitre qu'il était drôlement bien fichu, la jeune elfe se décida de tenter un coup de poker. Elle devait vraiment sortir de là ou elle allait vraiment mourir d'ennui! Bon elle risquait de déclancher la colère de l'homme mais elle n'avaiot pas peur, un petit coup de dague et hop, il faisait tous la même tête après! ^^
Elle bondit lestement hors du buisson et courru le plus rapidement possible vers la sortie du jardin, esperant l'atteindre en profitant de l'effet de surprise.

Mathias leva la tete et vit la jeune fille courir vers lui a une vitesse folle, il s'ecarta a temps, et en profita pour immobiliser la jeune fille, en lui tenant les deux bras et en lui soufflant a l'oreille :
Excusez-moi, mais c'est une propriete prive ici.

Il regarda le jardin, puis lacha la jeune fille.
Enfin, maintenant du moins.

Il remarqua qu'elle etait armee mais cela ne l'inquieta pas plus que ca, alors il fit un bref sourire a la jeune fille aux cheveux blancs et aux yeux flamboyants puis il continua son debroussaillage sans se soucier d'elle.

Aël poussa un cri surpris quand l'homme la retint, se débattant furieusement avec colère et un instinct de conservation ettonant. Elle glapit un peu comme un animal prisonnier (n'oublions pas qu'elle a été élevée par un chien ^^) :

Lache moi!

Elle croyait avoir à se défendre plus mais l'inconnu la relâcha après quelques paroles.
Non mais pour qui il se prennait celui là! non seulement il la touchait mais en plus il l'ignorait!
Rah! Quel idiot! Elle lui jetta un regard furibon, ses yeux rouges lançants des éclairs.

C'est bon, j'ai remarqué, merci!

Elle avait craché cela d'un air mauvais, mise en colère par le fait que l'homme la snobait complétement - et accessoirement la privait de quelques objets pour sa propre habitation ou qu'elle aurait put revendre.
Cependant, elle ne s'attarda pas par prudence et détala vers la sortie au cas où l'inconnu deviendrais menaçant.

(suite sur le port)

Mathias ne pensait pas s'attirer les foudres de quelqu'un le premier jour...
Tant pis, du moment qu'aucun accident ne se produisait...
Il continua sans relache sa tache, mais sans hache et encore moins de vache ! *BAF*
Ainsi le temps passa vite sans que Mathias sen apercu et bientot il eu fini le devant de sa maison.
Il se releva, et, avec un sourire satisfait, contempla le tas de ronces qui n'avait maintenant plus de pied.

Je vais avoir de quoi faire un feu de joie, dit-il, heureux.

Conscient que de toute facon, le monde s'en fichait de ce qui pouvait se tramer sur sa propriete, il alluma un feu et fit cuire les ronces (a table!!).
Il resta immobile, les bras corises, devant les flammes a admirer le spectacle.

Apres que tout est bien crame (yey ! ) il decida, la nuit tombant de visiter un peu l'ile. Et a cette heure la, le port serait surement desert, ainsi il pourrait en profiter pour juger de lui meme de l'activite de la cite.
Il partit donc.

Mathias avait d'abord prevu de rentrer chez lui, mais prefera finalement continuer a enlever les ronces, il repris donc son trvail la ou il s'etait arete, oubliant de manger et meme d'aller se coucher. C'est un epu avant 4h du matin que la fatigue se fit ressentir, il s'etala dans son jardin a l'abri de tous regardes, entre les ronces, ne pensant a rien, litterallement epuise.

(suite du port)

Aël avait dormit profondément, un peu plus repue cette nuit là que les autres et se reveilla un peu avant six heures. Elle ne se pressa pas sur le chemin et arriva chez mathias vers six heures et demi, entrant sans un bruit dans le jardin desert.
Enfin desert... elle remarqua une forme entre les ronces et s'approcha sans faire trop de bruit et remarqua son "employeur" qui dormait là.
Elle soupira. Les hommes étaient bien tous les mêmes, tient! Ils travaillaient jusqu'à point d'heure en négligent l'appel de leur corps qui criait grâce.
Elle l'observa endormi, il était bel homme mais la jeune elfe avait apprit à se méfier des apparences. Une belle enveloppe corporelle cachait parfois les pires vices.
Elle prit une brindille, se refusant à toucher l'endormi et lui en donna un petit coup léger sur les abdominaux, pas fort mais suffisemment pour reveiller le semi elfe.
Du moins elle l'espérait! Elle souffla d'agacement quand cela ne fonctionna pas et lui piqua le bras du bout de sa branche, essayant de le tirer du sommeil.

(imagine la scène Mdr!)

Mathias se reveilla aussitot, se gratta le bras et regarda autour de lui. Quand il vit la jeune elfe il se leva en s'excusant. Il mis un moment a comprendre pourquoi elle etait la, mais ne laissa rien paraitre et lui donna ses taches :

Alors voila si tu veux bien, il faudra que tu t'occupes de l'interieur de la maison, en gros de faire le menage.

Il reflechit un instant:
Mais cela ne veut pas dire que je te prends pour ''boniche''...
Je viendrais t'aider quand j'en aurais fini avec le jardin. D'accord ?

La jeune fille haussa les épaules quand l'homme s'excusa. Elle songea aussi très fugacement qu'elle ne connaissait pas son nom. Ou du moins elle ne s'en rappelait pas!^^
Elle fit un signe de tête quand celui ci lui dit qu'elle ferait le menage. Elle se fichait de l'ampleur de la tâche et quand celui ci dit qu'il ne la prenait pas pour boniche, elle làcha une petite excalamtion de dedain.

Te justifie pas! On n'se donne pas cette peine d'habitude!

Puis elle disparut dans la maison bien en désordre, commençant déjà par ranger les objets à leur place puis dénicha un chiffon qu'elle mouilla pour faire la poussière. La crasse était vraiment incrustée par endroit et elle frottait fort pour arriver à nettoyer, avec une certaine rage. Pour les êtres humains, elle n'était qu'une moins que rien et detestait leur côté hautain et leurs airs qu'ils se donnaient. Beaucoup n'aurait pas survécus à une semaine à sa place! Et pourtant on la méprisait et cela l'aigrissait un peu. Elle redoubla de vigueur pour son nettoyage, mue par son ressentiment et elle finit enfin le dépoussièrage des meubles.
Elle avait mit près d'une heure d'efforts. Elle fut parfois tentée de subtilisé quelques objets utiles mais elle se ravisa, songeant qu'elle risquait gros sinon. les hommes étaient si violents même si elle savait se défendre.
Elle s'attaqua ensuite au sol, lavant le chiffon, prenant un baquet d'eau, s"agenouillant sur le sol sale et lavant le sol en silence, le visage fermé.

Mathias etait alors aux deux tiers de son travail, il etait content, ayant mis plus de vigueur, il avait reusssi a le faire plus rapidement que la veille. Cependant, il avait tres faim, mais savait pertinemment que la seule nourriture qu'il possedait, il l'avait pose sur la table de la cuisine...
Tants pis, il irait quand il aurait fini cela, ca valait mieux ainsi car sinon il generait la jeune fille dans son travail...
Hum... D'ailleurs il ne connaissait meme pas son nom, pas tres professionnel ca...
Il est vrai qu'elle avait ete si rude que les presentations n'avaient pas ete faites.
Elle est si differente des autres, se dit Mathias, elle n'accorde pas la confiance, parle sechement... Finalement cette ile n'est peut-etre pas perdue avec des personnes pareilles.
Il continua, encore et encore, croisa les deux cerisiers, s'arreta un instant, puis se dit qu'il fallait continuer alors il continua, sans relache.

Il termina a 11 heures, le jardin etait devenu un champ de ronces, mais couchees...
Il se passerait surement du temps avant que l'herbe ne repousse ici.
De la meme facon que la veille, Mathias fit plein de petit tas qu'il alluma et attendit devant que tout brule, les bras croises, l'air satisfait.

Aël vit son attention attirée par un feu. S'approchant doucement de la fenêtre, elle regarda quelques secondes le feu brûler les ronces et frissona avec angoisse avant de retourner à sa tache. Elle n'aimait pas du tout le feu, en ayant une peur bleue depuis que sa paillasse avait prit feu dans les souterrains qu'elle occupaient, manquant de mourir asphyxiée avant de regagner l'air libre, sauvant heureusement le peu qu'elle possédait.
Depuis elle se méfiait énormément des flammes.
Elle finit de nettoyer le sol, à genoux, frottant et récurant sans une plainte, se savoir seule à l'interieur sans personne pour l'épier. Combien de fois avait elle dut récurer à quatre pattes le sol tandis que les regards lubriques glissaient sur elle? Elle était bien contente que l'homme reste dehors!
Elle, contrairement à Mathias n'avait pas faim, elle était habituée à un seul repas par jour et son oragnisme n'en réclamait pas plus.
Elle se releva, le dernier coin de sol récuré mais elle savait qu'il y avait encore l'étage....

Apres que les feux soient eteints, Mathias songea qu'il etait preferable de rentrer, il passa par la cave et remonta jusqu'a la cuisine, pris une pomme, et alla au salon, ou il vit l'elfe.
Tout etait si resplendissant, si propre par rapport a ce qu'il avait vu la veille.
Content de cela il felicita l'elfe et alla chercher de quoi nettoyer, il revint avec un chiffon.
Il expliqua a l'elfe qu'a l'etage c'etait les chambres, et que a son avis, elles seraient surement en desordre.

Je vais m'occuper de la salle de bain, commences sans moi, je te rejoindrais dans quelques minutes.

Il croqua dans sa pomme bien juteuse puis regarda l'elfe en ajoutant :
Si tu as faim il y a ce qu'il faut dans la cuisine tu peux te servir.

(non vraiment, n'est elle pas chaaarmante et bien elevée cette nouvelle Aël ? Laughing

En tout cas ça me parait plus logique quand tu t'élève toute seule... Wink

)

Mathias rentra, faisant sursauter la jeune elfe qui resta à plusieurs pas de lui, le regardant avec méfiance et une pointe de crainte. Il la félicita mais elle ne releva même pas, haussant juste un sourcil. Depuis quand on la félicitait?
Aël loucha sur la pomme, avec une certaine envie. Mais quand Mathias parla de se servir, elle lui jeta un regard méfiant. D'une voix toujours aussi teintée de méfiance et d'une pointe certaine de mépris qui ne le visait pas spécialement mais plutôt tous les hommes, elle répondit en secoua ses longs cheveux :

J'ai pas besoin de manger. Vous les hommes vous êtes tous à vous goinfrer en me regardant trainer dans la boue en rigolant. Moi je sais vivre sans rien. Vous, vous ne saurez jamais.

Puis sur ses paroles quelque peu... euh... glaciales, Aël monta à l'étage, prenant le gros seau d'eau par une hanse, le bois cognant contre ses jambes, lui faisant mal mais elle monta l'escalier sans rien dire et attaqua la première pièce, faisant comme en bas, rangeant d'abord avant de nettoyer les meubles et le sol.

Mathias haussa les epaules, surpris, il ne sut rien repliquer, pour une fois (tu te fais dompter mon vieux !), et alla a la salle d'eau, qu'i lrecura de fond en comble (il faut dire qu'elle etait sale et qu'il n'avait pas d'antikal *BAF*), il nettoya tout et quand il eut fini il etait presque fier du resultat, mais ne s'attarda pas et alla rejoindre Aël, qui avait, par hasard commence par sa chambre.
Il resta silencieux quelques secondes au pas de la porte, regardant autour de lui, puis dit a Aël qu'il ferait une autre chambre, etant donne qu'elle avait bien avance.
Il alla donc de l'autre cote, et se mit a ranger la chambre.

(oui elle est terrible la nouvelle Aël Wink

)

(j'était mdr pour ta remarque... mathias se fait dompter hihi!)

Aël sentit l'homme l'observer et elle lui jeta un regard noir (euh rouge..) avant de continuer sa tâche, l'ignorant mais gardant tout de même un oeil sur lui, on ne savait jamais!
Quand Mathias partit, elle se sentit plus soulagée et continua de frotter vigoureusement ce qui passait à sa portée. Contrairement à ce que Mathias aurait put penser, elle était d'une grande douceur mais... avec les animaux ou les tout jeunes enfants. Elles se méfiaient simplement de tout le monde.
Elle termina la pièce et voulu passer à l'autre mais comme Mathias s'y trouvait, elle déserta l'endroit aussitôt, allant s'occuper du couloir. Et tant pis si elle le coinçait dans la chambre quand ce serait mouillé ^^

(C'est malin ca ! )

Mathias resta beaucoup de temps dans la chambre de ses parents. Non point qu'il y avait beaucoup de choses a nettoyer, seulement, c'etait quand meme la chambre de ses parents...
Resigne, il poursuivit sa tache, et epousseta tout ce qui pouvait l'etre. Il mit les draps a la fenetre, aera la chambre, et passa meme un coup de balai dans la chambre afin qu'elle soit la plus propre possible.
Apres cela il s'assit sur le lit, la tete dans le s mains, et il se souvint de ses parents et de leur joie de vivre, bien sur tout avait quitte la maison, les odeurs, les sons, mais ca faisait tout de meme bizarre, de revenir ici apres tant d'annees...
Conscient de ne pas etre seul et du fait que la jeune fille pouvait debarquer a tout moment, il se releva et fit mine de pofiner son travail, l'air de rien, mais le regard triste. (pleure pas tu la reverra ta mam... ah non j'ai rien dit *BAF*

Aël observait Mathias depuis un angle sans que celui ci puisse le voir. Elle le vit s'assoir sur le lit, tête dans les mains et elle pencha la tête sur le côté se demandant ce qui lui prenait et pourquoi il avait l'air triste.
Elle le regarda faire semblant de faire le menage et décida d'apparaitre dans son champ de vision, ayant compris soudain la raison de l'air triste de Mathias.
Elle resta cependant sur le pas de la porte.

Ruminer est inutile, les morts ne reviennent pas de l'autre monde... Sinon ce serait bien.

Sur ces mots, ella récupéra le chiffon qui trainait dans son seau et retourna récurer le couloir. Oui, elle avait eut énormément de chagrin quand sa mère (le chien) était morte. Elle avait hurlé à la mort pendant des heures, pleurant tout ce qu'elle pouvait.
Maintenant elle était complétement seule.

Mathias baissa la tete a la remarque d'Aël.
Tres juste d'ailleurs cette remarque...
Il serra le poing et se rendit sur le pas de la porte pour regarder Aël.

Pour moi ils continuent a vivre, la dedans (il montre son coeur), et ils ne peuvent pas mourir ici, c'est la seule chose qui m'importe.

Il la regarda avec determination puis baissa les yeux, il n'avait rien a lui prouver.
Il retourna dans la chambre de ses parents, ou tout etait propre et alla chercher les draps qu'il avait mis a a la fenetre.

Piquée au vif par le ton de Mathias, la jeune fille sentit ses joues s'empourprer de colère. De quel droit lui parlait il sur ce ton? Ca lui apprendrait à essayer à sa façon maladroite de lui changer les idées!
Elle répliqua avec colère, ses yeux rouges foudroyant l'homme.

Ah? Parce que les hommes ont un coeur? Pardon de n'avoir jamais vu! Non mais tu crois quoi, toi? Que t'es le seul à pleurer des morts? Moi je ne sais même pas qui c'étaient mes vrais parents! Ca fait un bail que j'ai comprit qu'une chienne ne peut pas être ma maman!

Elle sera les poigs furieuse, restant toujours sur le palier mais attrapa le chiffon (sale..) dans son seau et le jeta à la figure du semi elfe avec une rage froide.

(*passe avec un panneau "pardon d'avoir fait un monstre!"*)

(mdr !!! Pas grave Livia ^^ )

Mathias posa les draps sur le lit avant de se prendre le chiffon dans la tete, chiffon qu'il enleve (pouahh), et laissa tomber par terre.

Je veux bien concevoir que tu as vecu des choses plus dures que les miennes, mais oui les hommes ont bel et bien un coeur !!

Il soupira, baissa la tete puis ajouta :Sauf peut-etre sur cette ile.

Il se calma (ce qui pris exactement 2secondes et 18 centiiemes ) et repris la parole :
Mais si tu penses peut-etre que je m'appitoie sur mon sort detrompes-toi, si je suis revenu ici c'est justement pour faire changer les choses.

» Mathias Kocey [FICHE MODIFIEE]