Le bureau de la Maire

Le Bureau de la maire est un endroit agréable et chic, décoré dans le style classique

Derrière le fauteuil de la maire se trouve deux grandes et lages fenêtres donnant une vie imprennable sur la cité et même la mer
C'est dans ce lieu que ce trame nombre de complots...

Il était encore très tôt, quand Calypso arriva dans son bureau par une porte dérobé

D'un geste distrait elle attrapa ses fiches et soupira en regardant son premier rendez vous

Un Sensei

Les Sensei étaient une famille pratiquement aussi ancienne que celle des Lossëhelin
Pratiquement aussi riche aussi, mais surtout pratiquement aussi arrogante

En pianotant sur son bureau, Calypso regarda l'horloge
Elle détestait que les gens soient en retard

Mais elle ne pouvait s’en prendre qu’a elle-même
Après tout c’était elle qui avait convoqué le jeune Kiichi Sensei

En attendant le jeune elfe, la maire s’assit derrière son bureau et commença à rédiger son discours pour l’ouverture des festivité dédier aux dieux

L'elfe arriva à l'heure dite avec une précision remarquable et frappa doucement à la porte, un peu anxieux et se demandant ce qu'on lui voulait. D'habitude les missives officielles étaient pour ses parents mais là... Perplexe et ne trouvant aucune réponse, il attendit l'odre d'entrer, ce qui ne tarda pas et pénétra dans la pièce élégante et joliement meublée.
Il s'ettona de voir la Maire en face de lui, s'attendant plus à une affaire louche pour qu'on l'appelle si tôt. Il se mit au garde à vous et salua Calypso d'une voix neutre mais toujours agréable.

Vous m'avez fait demander Madame?

Calypso ne répondit pas mais lui fit un petit signe de tête impérieux pour indiquer de s'assoit sur une des chaises ouvragé qui se trouvait devant son bureau

Pendant quelques minutes elle ne leva pas les yeux de ses papiers et ce n'est qu'après un dernier trait de plume qu'elle planta son regard droit dans celui de Kiichi

"Bonjours MrSensei
Je ne tournerais pas une heure autour du pot, car je n'en ai ni le temps, ni l'envie
Votre famille est très influente et elle c'est montrée très généreuse avec mes prédécesseurs
C'est sans doute pour cette raison que la justice c'est montré si complaisante avec vous et que jamais vos frasques n'ont jamais été sanctionné »

La maire pinça un instant les lèvres avant de reprendre de la même voix froide

« Sachez qu’il n’en sera pas de même sous mon mandat.
Je n’ai sans doute aucune preuve pour vous traduire en justice pour vos fautes passées, il faut dire que ceux qui vous protégeaient ont veillé à toutes les supprimer mais à votre prochain faux pas… »

Après un cours silence Calypso ajouta

« Je me suis montrée loyale en vous prévenant à l’avance Mr Sensei. Sachez désormais que vous avez utilisé vos neuf vie
Bien sur il en va de même pour le reste de votre famille. Le faite que vous soyez riche ne vous permettra plus d’agir en toute impunité dans ma cité »

La jeune femme se releva sur son fauteuil et ajouta d’une voix moins sèche « Après demain commencera comme vous le savez sûrement la fête de dieux. Je ne souffrirais pas le moindre débordement de votre part pendant cette période de réjouissance suis-je bien claire ? »

Kiichi s'assit, obéissant et silencieux. Il savait où était sa place dans le grand monde, ses parents le lui avaient suffisemment inculqué à coups de gifles. Il se tut donc en écoutant ces paroles qui sonnaient mal pour le jeune homme impérieux et quelque peu impulsif...
Il pinça les lèvres pour ne pas répliquer, sentant la colère bouilloner en lui. Ce n'était pas juste! Ce n'était pas lui qui tuait - enfin si - mais c'était sur ordre de sa famille pour les meutres sérieux et le reste n'étaient que de petites bagares et fouinage par ci, par là...
Il faillit le lui faire remarquer mais se contint juste à temps.
S'il vendait ses parents, sa vie deviendrait un enfer et ceux ci le feraient traquer jusqu'à sa mort lente et douloureuse.
Il le savait bien aussi se contint il.
Sa voix trahissait son ressentiment quand il reprit la parole

On ne peut plus, Madame... Je saurais m'en souvenir même si j'ai la nette impression que les politiques se trompent toujours d'adversaires : ils écrasent les fourmis plutôt que de s'attaquer à la reine. Mais soit, espérons que je n'aurais plus à me présenter devant vous pour ce genre d'odiences...

Il se leva, près à prendre congé, son regard clair semblant vouloir à la fois la narguer et à la fois lui demander de l'aide. Il aurait tant voulu, lui, que ces parents arrête de ne voir en lui qu'une machine à tuer... Mais trop fier pour s'abaisser à ce genre de choses, il demeura silencieux avant de terminer avec un légère pointe ironique.

Me permettez vous de prendre congé? Je m'en voudrais d'empiéter sur votre temps précieux.

Calypso pencha la tête sur le coté comme pour savoir si elle allait ajouter quelque chose

"Avant de partir Mr Sensei, sachez que je suis d'une grande patience et que si pour tuer le monstre de corruption qui ronge la cité, je dois d'abord me contenter de lui couper les bras avant de l'atteindre au coeur, cela ne me dérange pas
Vous pouvez disposer"

Kiichi lança un regard noir à la femme, songeant que les femmes et encore plus les politiques ne comprenait rien! Qu'est ce qu'il pouvait faire lui, hein? Se laisser tuer pour une histoire d'idéaux : Justice, liberté etc? Non merci, il tenait à la vie!

Bien, dit il simplement, sortant de ce grand bureau, ressortant dans la rue avec une vague nausée. Heureusement que ses parents n'avaient pas sut pour sa convocation!
Il décida de ne pas rentrer et prit le chemin de son auberge favorite, "The Flying dragon", dans une tentative de se changer les idées.

(suite là bas!)

Calypso poussa un profond soupir et se pencha sur son discours

Elle avait tout fait pour devenir maire, même le pire, mais parfois sa fonction, qu'elle ne remplissait que depuis peu pourtant lui pesait énormément, souvent plus moralement qu'autre chose

Au fond d'elle elle savait bien que Kiichi n'était qu'un simple pion sur la grande partie d'échec qu'elle avait engagée avec les Sensei señor
Et elle savait bien que les pions étaient les premiers sacrifiés

Si jamais il résistait à ses parents, ces derniers le tueraient et la maire aurait enfin un crime concret pour le coincer

Si Kiichi devait être un simple appas, il le serait

Calypso finit de classer ses dossiers puis se leva de son fauteil

[suite Chez les Sensei]